| 
					 
					
					 
					
					L'administration au hazard d'estrogènes associés ou non 
					à de la progestérone ou à des progestagènes ( HRT = Hormonal 
					Replacement therapy) est ineficace et est même
					nuisible. 
					
					ECHEC DES "TRAITEMENTS HORMONAUX" (HRT =
					
			
					
					
					
					Hormonal Replacement Therapy) 
					CHEZ LES FEMMES MÉNOPAUSÉES 
					
			
					
						
							| 
							 
							
			
							HRT 
			
			
					
					
					
							(Hormonal Replacement Therapy 
							) for ménopause 
							ou 
							Traitement de Remplacement Hormonal 
					
					
							( TRH ) 
					
					
			
					
							de la ménopause 
							 
							
			
							Une fois de plus la 
							médecine se réfère à des termes imprécis et par 
							conséquent à des traitements fantaisistes: 
							 
							1. "Traitement" concerne une maladie.Le 
							terme "ménopause" ne signifie
							pas "maladie". Par conséquent, un "traitement 
							HRT" est inutile. 
							 
							2. Le remplacement (non précisé par TRH)  des 
							hormones est partiel. Il ne porte que sur deux 
							hormones, l'estradiol et la progestérone. Alors que 
							le remplacement de la troisième hormone 
							secrétée par les 
							ovaires,  tout 
							aussi importante ( la testostérone), n'est pas 
							prévu. Il conviendrait de dire TRPH ou "Traitement 
							de Remplacement
							Partiel
							Hormonal".
							Cette 
							appelation est évidemment un non sens (pourquoi 
							partiel?). 
							 
							3. La 
							Dihydrotestostérone 
							de la femme est constamment ignorée (et non 
							remplacée). Or elle constitue une partie importante 
							de la production hormonale de la femme (c'est la 
							
							deuxième hormone 
							androgène principale et la quatrième de 
							l'ensemble estrogènes-androgènes). Cette hormone, 
							produite par la transformation de la testostérone 
							dans des tissus cibles, a une importance 
							capitale...et ne fait jamais partie d'un TRH 
							ou HRT ! qui ne remplace 
							que deux hormones 
							(estradiol et progestérone) sur quatre 
							hormones! produisant ainsi des conséquence néfastes 
							majeures (voir 
							
							
							
							
							
							
							
					La
					“WOMENS' HEALTH 
					INITIATIVE”
							
					
							
							- ci-dessous) 
							 
							
							Conclusion : Il est impossible de justifier 
							un HRT ou TRH, pour la bonne raison que ces termes 
							sont incompréhensibles! 
							 
							 | 
						 
					 
					
			
					
					
					 
					
					
					
					
					
					
					La
					“WOMENS' HEALTH 
					INITIATIVE” 
					
					  
					
					
					
					est 
					l' étude la plus extensive réalisée depuis 20 ans 
					
					
					aux États-Unis sur la santé des femmes et le
					traitement hormonal de 
					substitution. Voir :
					
					(http://www.whi.org
					
					
					) 
					
					
					Les premiers résultats de cette étude ont été publiés 
					en 2002.
			
			
					
					"Risks 
					and Benefits of Estrogen Plus Progestin in Healthy 
					Postmenopausal Women”  (JAMA. 
					2002;288:321-333)
					(5).
					
 
					
					
					Les conclusions de cette étude 
					clinique pratiquée en "double aveugle" porte sur 16.608 
					femmes âgées de 50 à 79 ans. Elles furent traitées par
					
					
					 
					"Progestin 
					(2.5 mg of medroxyprogesterone acetate) and estrogens (0,625 
					Mg of combined estrogens “equine”). 
					Les complications sont les suivantes :
					 
					
					
						
							
							
								
							FEMMES PRENANT DES ESTROGÈNES PLUS 
							PROGESTAGÈNES 
								COMPARATIVEMENT À UNE COHORTE PLACEBO 
							 
			
					
							
					
			
							
								
								JAMA. 2002;288:321-333 (5) 
								 | 
						 
					
					
			
					
			
						
							| 
							   Accidents cérébraux 
							augmentés de 41 % 
							 | 
						 
						
							| 
							   Accidents coronaires 
							augmentés de 29 % 
							 | 
						 
						
							| 
							   Thromboses veineuses et 
							embolies 2 fois plus nombreuses 
							 | 
						 
						
							| 
							  
							Maladie cardiovasculaire augmentée globalement de 22 
							% 
							 | 
						 
						
							| 
							  
							Cancer du sein augmenté de 26 % 
							 | 
						 
					 
					
					
			
					
					2017 - Menopause and postmenopausal hormone therapy and risk 
					of hearing loss. 
			
								
					 
					
					L'étude devait se poursuivre jusqu'en 2005. Elle fut 
					abandonnée après une moyenne de 5,2 années de follow up le 9 
					juillet 2002 étant données les 
					nuisances  du traitement hormonal de substitution (HRT) 
					(voir tableau ci-dessus) 
					
					
			
					
					
					Il fut décidé de poursuivre "l'expérience" en 
					administrant uniquement des estogènes chez des femmes ayant 
					subi auparavant une ablation de l'utérus.
					 
					 
					
					
					
					http://www.whi.org 
					
					
					
					FEMMES AYANT SUBI UNE ABLATION DE L'UTÉRUS 
					AGÉES DE 50 à 79 ans 
					
					L'étude de la
					
					
					
					
					Women’s Health Initiative (WHI) 
					
					"Estrogen 
					Alone (E-Alone)" 
					s'est poursuivie chez 10 739 femmes, âgées de 50 à 79 ans, 
					ayant subi une hystérectomie en leur administrant des 
					estrogènes seuls
					(Premarin). 
					
					
					Cet essai fut abandonné en 2004 par le NIH  (National 
					Institutes of Health) étant donnés les 
					risques accrûs de développer une attaque cérébrale 
					en prenant des estrogènes seuls. 
					
					L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE 
					
					 Même après les 
					conclusions de la 
					
					
			
					Women's Health Initiative (WHI) qui 
					confirmaient les risques plus élevés de la substitution 
					hormonale (HRT) chez les femmes sans symptômes,
					la moitié des 
					gynécologues aux USA  
					ont continué à croire 
					aux effets bénéfiques de ce traitement sur la santé des 
					femmes. L'industrie pharmaceutique a financé la publication 
					d'articles "scientifiques" dans les journaux médicaux à des 
					fins de marketing (6). 
					
					
					En Juin  2011 la 
					Cour Suprême des États-Unis  
					a rejetté 
					l'appel de la société Pfizer Inc. la condamnant à payer un 
					dédommagement de 58 millions de dollars dans une cause 
					contre 
					
					le 
					
					Premarin 
					
					(estrogènes) et  
					
					Pempro
					(estrogènes plus acétate de medroxyprogestérone) 
					administrés comme "tratement de la ménopause". Trois femmes 
					du Nevada avaient développé un cancer du sein après avoir 
					pris les "médicaments contre la ménopause" et un jugement de 
					2007 leur avait attribué ce dédommagement. 
					
			
					
					
					Ce dédommagement est le plus important attribué en appel 
					concernant des milliers de poursuites judiciaires à propos 
					des dégâts provoqués par le  traitement hormonal de 
					substitution (HRT). Plus de 6 millions de femmes ont pris du 
					Pempro ou d'autres médicaments contre "la ménopause" avant 
					la publication  de 2002 attirant l'attention sur le 
					risque accrû de développer un cancer du sein en suivant ce 
					type de "traitement". Selon les avocats des patientes 
					concernées la société Pfizer est confrontée à plus de 10.000 
					plaintes. 
					
			
					
					
					En 
					 
					
					
					
					
			
					Europe, 
					malgré l'échec et la nuisance du "traitement classique" de 
					la "ménopause" 
					démontrés et condamnés 
					aux États Unis (HRT - Hormonal Replacement 
					Therapy) (17), il se trouvent des "médecins" pour affirmer 
					que le traitement (HRT) de remplacement classique des 
					hormones femelles est justifé parce que les hormones 
					européennes  sont plus "pures", "différentes" et par 
					conséquent "bénéfiques". En fait les "hormones européennes" 
					comme les hormones américaines produisent des 
					effets dévastateurs en provoquant la diminution de la 
					sécrétion des hormones mâles chez la femme. 
					Fatal.
					
					  
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